Sans vouloir faire une théorie sur ces mouvements c'est juste l'envie de réfléchir sur les rotations avec les trajectoires qu'elles engendrent et l'utilisation que l'on peut en faire plus spécialement dans le jujitsu. Je laisse aux spécialistes le droit de juger car dans mon approche non exhaustive je ne prétends pas détenir la vérité .
J'identifie différentes utilisations ,du mouvement rotatif, en fonction du but recherché et associé aux objets suivants :
La catapulte :je vois la rotation comme un accélérateur avant de déboucher sur une trajectoire rectiligne où l'impact est maîtrisé par la longueur du segment qui est égale au rayon (allongé du segment qui le relie au corps , je crois pouvoir dire que cela correspond à l'allonge)Il faut voir dans la décomposition du mouvement, qui va de la préparation à l'impact, une trajectoire curviligne où l'accélération augmente la vitesse d'éxécution et la force .
La faux : il y a une similitude entre le parcourt du pied lors d'un fauchage avec celui de l'outil du même nom .J'y retrouve ,sans tranchant du métal ,le phénomène de happé de tout ce qui se trouve sur la trajectoire et enlève le contact avec le sol en transmettant à l'obstacle un léger mouvement de rotation qui finit par le dévisser définitivement de l'appui.
La porte :Dans les phases d'esquives comme dans le tai sabaki , une rotation sur un axe qui est le pied et l'effacement de l'obstacle , l'énergie change de propriétaire ce qui permet à l'autre de la canaliser et d'en tirer partie.
L'éventail :Ce n'est pas un hasard que cet instrument est une place particulière dans le monde des arts martiaux entre autres .
Il a la capacité de dissimuler et de couvrir une surface de protection bien plus rapidement que n'importe qu'elle autre écran . Dans les mouvements de bras lors d'un blocage ou d'une saisie toute l'efficacité est dans le mouvement ample de l'avant bras pareil au déploiement d'un éventail.Il couvre une surface telle qu'un minimum de temps et de concentration ,pour analyser la trajectoire de l'attaque, permet d'être synchronisé avec l'action qui se déroule . Chose certainement beaucoup plus difficile à obtenir avec une interception de trajectoire rectiligne .
Sans oublier que dans toute projection le mouvement de rotation est déterminant dans l'efficacité .Par la conjugaison de l'action des bras associé à celui du reste du corps rien ne dévisse mieux l'adversaire de ses appuis tout en lui imprimant une accélération qui permet, par un transfert d'énergie ,aux plus légers sans s'arcbouter de projeter les plus lourds .
J'aurai en synthèse l'envie de dire que lorsque l'attaque arrive d'une façon rectiligne une utilisation du déplacement circulaire est souvent une réponse . Par exemple on reculera en arc de cercle plutôt que dans l'axe de progression de son adversaire. Si il est nécessaire d'esquiver dans le cas d'une progression trop rapide , faire une rotation pour capter l'énergie et amplifier le mouvement semble la solution . Sans oublier qu'il est possible d'enchainer une deuxième rotation même en sens opposé sans rompre la dynamique et y trouver de l'accélération !
Par contre dans une attaque rectiligne dans la phase d'accélération le mouvement circulaire est un atout car il est plus difficile pour l'adversaire d'anticiper le décrochage de la trajectoire et l'effet de balancier augmente la vitesse et la force d'impact .
Ce n'est peut être pas très clair pour tout le monde mais croyez moi dans la pratique, laisser fonctionner son corps avec ses automatismes permet d'obtenir des sensations qui ne laissent aucun doute sur l'efficacité ! J.C.P.